DE LA DISCRIMINATION ENVERS LES FEMMES

Publié le 30 janvier 2024 à 02:44

Parmi toutes les discriminations, il en est une que certains cachent aujourd’hui derrière tout un système de valeurs plus ou moins spirituelles qui fait beaucoup de dégâts, c’est celle faite envers les femmes. Actuellement, plus de 70% de jeunes gens dans le monde qui n’ont pas accès à l’école ni aux emplois sont des femmes.

Est-on sûr qu’à cette heure, un employeur ne choisira pas plutôt un homme qu’une femme pour la simple raison que la femme risque d’avoir plus d’absence à cause des « congés maternité » ? Ce n’est pas certain. J’ai connu des chefs de service qui ne se gênaient pas de demander au DRH « plutôt un homme qu’une femme ».  

Je me dois de citer dans ce chapitre ce qui est arrivé à une dame, titulaire d’un CAP d’électricien, qu’un employeur a refusé d’embaucher en lui répondant : « J’ai déjà dû engager un handicapé, je ne vais pas en plus prendre une femme » ! Sympa.

Ensuite, il y a le lourd chapitre des violences faites aux femmes qui est honteusement légitimé par certaines coutumes et dictons (qui faisaient bêtement rire autrefois) du genre : « bats ta femme une fois par jour, si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait » ou « les femmes, c’est le diable ». Et je crois que sur ce chapitre nous avons fort à faire car ces clichés sont omniprésents dans une certaine culture ou « la femme n’a qu’un droit, celui de se taire ».

J’ai connu cela dans les familles d’autrefois où l’on osait encore se réfugier hypocritement derrière une certaine idée de la famille pour légitimer la supériorité de l’homme sur la femme.

Regardez l’augmentation des faits constatés et non-élucidés dans les dépôts de plaintes. Elle est la cause, en grande partie, des violences intra-familiales, des conflits souvent difficiles à résoudre, qui autrefois n’étaient pas ébruitées. Certes, elles concernent aussi des violences faites aux hommes par leurs femmes, mais je peux vous assurer que du temps de mes grands-parents, une femme n’aurait jamais osé aller porter plainte si son mari la battait. En 2023, bien heureusement, les choses sont différentes.

Mais dans cette époque « du crime en pleine gloire », pour permettre à ces pratiques d’un autre âge de perdurer, la manipulation a pris une tournure plus sournoise pour que certains puissent continuer d’exercer leur domination des femmes sans être inquiétés. Ce combat sanglant, qui ne dit pas son nom, porte un masque que nos mères connaissent bien. La lutte pour l’égalité hommes-femmes n’a pas dit son dernier mot !

 

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