Harcèlement (suite) - Dépistage asperger - Visite chez un pédopsychiatre

Publié le 29 janvier 2024 à 05:02

Depuis des années nous nous sommes battus contre le harcèlement scolaire subi par notre fils Jean-Baptiste. Depuis des années nous n’avons cessé de consulter des médecins spécialistes et autres éducatrices pour faire soigner ses blessures morales. Dernièrement encore, soupçonnant des signes asperger chez cet enfant, nous avons essayé d’obtenir un rendez-vous dans une structure spécialisée pour qu’il subisse des tets de dépistage de cette pathologie ; hélas, ces centres de dépistage, parait-il surchargés par manque de personnel n’ont pas de disponibilités avant un an.

En désespoir de cause, nous nous sommes à nouveau tournés vers les cabinets privés de pédopsychiatres où nous avons obtenu chez l’un d’eux un rendez-vous dans un délai d’un mois. C’était la semaine dernière à Paris (30 Km de notre domicile), une consultation que nous avions dûment préparée en envoyant comme demandé sur le site internet dédié tous les documents nécessaires : lettre de recommandation du médecin traitant, résultats d’analyses, rapports psy, description des symptômes, etc…

Un cabinet médical dans un beau quartier et immeuble de standing où je suis rapidement reçu. Mais très vite, je comprends que ce pédopsychiatre n’a pas pris connaissance des documents que je lui ai envoyés et agacé par ma surprise il me répond « qu’il a trop de choses à faire ». Devant son impatience, Je dois donc essayer d’exposer rapidement les innombrables difficultés de mon fils (ce que j’avais mis plusieurs heures à consigner par écrit) ; exercice quasiment impossible. Là, sans écouter la suite de mon exposé, un peu pressé d’en finir, il résume la situation à sa manière, affirmant que le comportement de Jean-Baptiste (qui s’était blessé volontairement à la jambe pour ne plus retourner au lycée) était tout à fait compatible avec une hospitalisation en psychiatrie ! Il conclue en affirmant sans chercher à comprendre, parlant de tentative de suicide, l’air sûr de lui, ajoutant même que cette hospitalisation n’aurait pas pu se faire sans notre consentement. Il n’a donc pas écouté ce que je lui ai dit et, plus surprenant, il ignore ce que veut dire une hospitalisation sous contrainte, (SPDRE) ce qui est dommage pour un pédopsychiatre. Mais après vient la cerise sur le gâteau car ce monsieur a le toupet de me dire qu’il s’étonne que rien n’ai jamais été fait pour soigner cet enfant car nous n’avons, pour l’heure, aucun bilan neuropsychiatrique à lui présenter et qu’en conséquence, il ne peut rien faire pour notre fils, qui d’ailleurs, n’a pas été convié pour cette première consultation. Il me donne alors une ordonnance pour faire réaliser des bilans neuropsychiatriques chez ses confrères et ajoute que les dépistages asperger sont réalisés très rapidement par des cabinets médicaux du secteur privé ayant les mêmes habilitations que ceux du secteur public ! Ahurissant !

Terminant la consultation qui a duré dix minutes, il me rend ma carte vitale et me demande 130,00 € d’honoraires. Je laisse le soin au lecteur d’apprécier le comportement et les affirmations regrettables de ce médecin qui, soit dit en passant gagne bien sa vie, mais n’a aucune place dans le corps médical.

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